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3 janvier 2007

Toute une éducation à refaire

L’éducation parentale est une matière que l’on devrait enseigner obligatoirement dans les lycées, on éviterait ainsi bien des erreurs dues à l’inexpérience, aux projections pertubatrices, à la post-adolescence de la plupart des couples qui font un enfant, à un trop plein de passion qui peut engendrer le pire quand on perd le sens des conséquences de ses actes. Je serai même favorable à un diplôme. Si. On n’a des enfants que si on sait comment ça marche, comment s’y prendre, pour éviter de faire des dégats qui auraient facilement pu être évités. En plus, je suis sûr que ça soignerait les parents potentiels. Mais on me crucifierait sur la place publique si j’émettais sur les ondes le début de l’idée.

Pourtant on apprend bien à élever un chien, on se renseigne dans les bouquins, comment ça marche, ce que ça aime, et quand on s’y intéresse de près, conscient que l’on a une vie dans les mains, comme de la pate à modeler que l’on va façonner pour obtenir le meilleur résultat soit une autonomie heureuse, on apprend plein de choses qu’on ne savait pas et qui facilitent la vie. Il y a certes toute une littérature sur l’art d’élever des enfants mais combien la lisent ? Et combien comprennent que pour donner le meilleur de soi il faut d’abord l’avoir trouvé en soi, donner vierge de sa propre éducation qui pollue sans cesse le présent, guéri de ses blessures.

Au vu des résultats catastrophiques de l’apprentissage sur le tas, je ne crois pas délirant d’imposer une telle matière, au même titre que "savoir communiquer" ou "règles essentielles pour bien vivre".

La psychologie est la voie de la sagesse et notre avenir à tous, car tout va mieux quand on va bien. Avec une éducation qui prenne en compte la relation humaine avec le même sérieux qu’elle affiche à propos de maths, il est absolument certain que notre monde irait rapidement mieux. Sans conflits, qui commencent tous dans nos têtes, sans exception, il n’y a pas de guerre. Tous les tyrans ont d’abord été des enfants capables d’aimer et d’être aimés. C’est la qualité et la quantité de cet amour qui fait d’eux des bourreaux et de nous des victimes.

L’Age d’Or de l’humanité commencera quand on apprendra à aimer dès la maternelle.

P.S J’appelerai cette école : l’Ecole de l’Amour ou la Trainée de Poudre.

Qui est capable d’élever un enfant ? A part quelques rares exceptions, qui a conscience de la portée de ses actes, de ses mots, de son ton, quand il s’occupe d’un petit d’homme ? Qui sait tout ce qu’il se passe dans sa tête ?

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Commentaires
G
Une petite phrase s'est perdue!!!<br /> Il fallait lire:<br /> Pour les dernières générations, Mai 68 est passé par là, voulant changer la société trop policée, avec ses nombreux interdits ; souvenez vous du fameux:<br /> « Il est interdit d’interdire »
G
Beaucoup à dire!<br /> Pour faire simple, je me permets de mettre en commentaire un billet que j'ai publié sur mon Blog le 07 août 2006.<br /> S'il vous paraît trop long, libre à vous de le supprimer!<br /> Restaurer l'autorité ou éduquer ?<br /> Autorité : Pouvoir d'agir sur autrui. (L'autorité de l'homme sur l'homme).<br /> Eduquer : Donner à quelqu'un, spécialement à un enfant ou à un adolescent, tous les soins nécessaires à la formation et à l'épanouissement de sa personnalité.<br /> Je pense que les deux sont complémentaires, à chacun d’en trouver le savant dosage. <br /> Au fil d’une actualité récurrente, on trouve régulièrement dans la presse et dans les blogs ces mots de : Platon (427-346 av.J.C)<br /> "Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent pas compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne, alors c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie" <br /> Ou de : SOCRATE (470 -399 av J.C)<br /> "Les jeunes d'aujourd'hui aiment le luxe; ils sont mal élevés, méprisent l'autorité, n'ont aucun respect pour leurs aînés, et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu'un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société, se hâtent à table d'engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres."<br /> A notre époque où en sommes nous ?<br /> Le conflit des générations a toujours existé, et l’éternel « de mon temps », au fil des ans toujours d’actualité.<br /> Nous vivons indiscutablement mieux à notre époque, qu'au début du siècle dernier, quand les enfants travaillaient dés l'âge de huit ans ! <br /> Cela fait des lunes que chaque génération plus âgée ne cesse de clamer que, "de son temps", ce n’était pas pareil, l’éducation était mieux. C'est parfois vrai et souvent faux.<br /> Pour les dernières générations, Mai 68 est passé par là, voulant changer la société trop policée, avec ses nombreux interdits ; souvenez vous du fameux: <br /> Les jeunes constituaient pratiquement la majorité de la population (l’effet s’est inversé, suite au ralentissement de la natalité et à l’accroissement de l’espérance de vie) et n'avaient quasiment aucun poids dans la vie de celle-ci.<br /> Toute « révolution », aussi bonne soit-elle, en voulant aller trop loin en avant, nous en laisse ses défauts. Si l'autorité était excessive, ce mouvement l'a quasiment totalement renversée et cela dans bien des domaines. Là en a été son défaut principal!<br /> Nous ne sommes pas individuellement responsables de tout, nous avons entériné un mouvement global. <br /> Où est la faute des jeunes de l'époque ? Tout le monde a baissé les bras (les parents en premier !) devant ces jeunes qui semblaient tout à coup tellement effrayants et incompréhensibles : ils allaient tout mettre à feu et à sang !<br /> Nous en avons gagné « les casseurs », qui se distinguent par leur manque de repères, dans une société d’où ils se sentent exclus. <br /> Qui a formé et éduqué cette jeunesse ? Qui a fait le monde dans lequel elle évolue ? <br /> La génération de celui qui la critique et les précédentes ! Quelles valeurs lui avons-nous proposées ?<br /> Le culte des belles voitures, celui du sport "roi", des vêtements "griffés", des derniers gadgets à la mode avec lesquels la pub nous agresse sans cesse (pour être reconnu de la « bande » il faut avoir le dernier portable, et s’éclater les oreilles au son tonitruant du meilleur MP3 ; celui que l’autre n’a pas encore acheté !) J'en passe et des meilleures. Une société de consommation à outrance: voilà ce que nous avons à leur offrir. <br /> Est-ce la jeunesse d'aujourd'hui qui en est la responsable ?<br /> Répondre oui à cette question me semblerait un peu trop précipité et facile. <br /> N'oublions pas tout de même, que la majorité des jeunes, malgré tous ces problèmes, est formidable.<br /> Décrier la jeunesse de notre époque revient à nous critiquer nous-mêmes et admettre que nous avons failli à notre devoir d’éducation. Rejeter la faute sur l’éducation nationale, c’est convenir que notre action parentale n’a pas été présente. L’éducation ne se fait-elle pas en premier au sein de la cellule familiale ? Encore faut-il que cette cellule existe, alors que l’éducation est souvent monoparentale, du fait du nombre toujours croissant des divorces ! Les années 50 et 60 étaient bien moins difficiles. L'autorité n'avait pas que des mauvais côtés, et elle avait au moins l'avantage de ne pas nous donner la sensation d'être abandonnés dans les premiers pièges d’une société mercantile, où le pognon allait vite en être le roi.<br /> La jeunesse n’était pas confrontée aux problèmes de l’emploi et de la drogue dont la consommation était quasiment nulle !<br /> Quel jeune de nos jours est assuré de ne pas franchir les portes d’une A.N.P.E lors de sa future vie active, ou de ne pas fumer un pétard ? Trouver du haschich est chose facile, on leur en propose dés leur adolescence, et le jour où on dépénalisera son usage : bonjour les dégâts ! "Dès qu'on autorisera la vente de cannabis, les mômes voudront passer à autre chose. On sait ce que ça veut dire, non ?" (Rappeur SINIK)<br /> Avoir un emploi n’est pas garanti pour tous. Alors : à qui la faute ? <br /> L'apôtre JACQUES le MAJEUR, gardien du chemin des étoiles, chemin de la connaissance en esprit et en vérité (Chemin de Compostelle) nous dit : <br /> «Un des moyens pour éduquer l'homme libre à la quête de cette voie, passe par le bon usage de la règle, de l'équerre et du compas. Ceci permet d'entrevoir ce qu'il y a de constructif au bénéfice de tous, grâce à l'accomplissement de l'éducation dans chacun».<br /> Encore faut-il avoir l’esprit « Cartésien ! ».
V
Bonjour, seriez vous intéressé par un échange de lien avec mon blog VideoNews ?
Pour un monde meilleur !
  • Par chris StJames. Pour les savants, c'est pour dans pas longtemps, ça va péter aussi sûr que deux et deux font quatre, et l'important n'est pas de savoir "si" ça va arriver mais "quand". Que faire du temps qu'il nous reste pour changer l'inéluctable ?
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